Connaissez-vous les mulets ? Ces espèces méconnues ont souvent mauvaise réputation, pourtant de par leur goût et le prix, elles sont une bonne alternative aux poissons blancs comme le bar. Depuis quelques années, le programme Mr.Goodfish encourage les consommateurs et les chefs partenaires à les tester et les sublimer.
Aujourd’hui, plus de 80 espèces de mugilidés ont été recensées dans le monde dont 6 sont pêchées régulièrement sur les façades atlantique et méditerranéenne. Elles se caractérisent par un corps filiforme recouvert de grosses écailles : gris bleuté sur les flancs et brunes sur le dos. Pour les différencier, plusieurs caractéristiques physiques peuvent être observées : la lèvre supérieure, les orbites des yeux ou encore les tâches sur le corps.

Mulet sauteur – Liza saliens

Mulet porc – Liza ramada

Mulet doré – Liza aurata

Mulet cabot – Mugil cephalus

 

 

 

 

Pour les pêcheurs professionnels, le problème d’identification est récurrent, en général toutes les espèces sont mélangées dans la même caisse. En fonction des régions, certains mulets sont plus pêchés que d’autres, par exemple le mulet lippu (Chelon labrosus) et le mulet doré (Liza aurata) en mer Méditerranée.

D’un point de vue nutritionnel, les mulets sont considérés comme « semi-gras », ils sont riches en oméga 3. Également riches en vitamines et minéraux, ce sont des espèces avec un réel intérêt gustatif et santé. Des espèces à découvrir et à partager ! Selon la zone de pêche, leur chair peut avoir un goût différent, on préfèrera un mulet capturé en pleine mer qui aura une saveur plus délicate. Pour la cuisson, les mulets sont des « passe-partout », ils peuvent être consommés sous toutes les formes : crus, cuits au four, au court-bouillon ou encore grillés à la planche. Un atout saveur !

Le saviez-vous ?

Au niveau biologique, les mulets ont la particularité de se retrouver dans toutes les eaux côtières : littoral, eau douce ou encore estuaire. Ils ont la capacité de tolérer des grandes variations de salinité. Considérées comme pélagiques, la plupart de ces espèces vivent en bancs, et se nourrissent de micro-algues, de petits crustacés et de petits invertébrés.