En juin dernier, une partie de l’équipe Mr.Goodfish s’est envolée en Equateur pendant quelques jours.

L’objectif ? Découvrir les pratiques d’élevage de la crevette Penaeus vannamei, dans différents types de fermes, en Equateur. Aux côtés de la fondation Earthworm, l’objectif était d’identifier les différents leviers et freins pour rendre cette industrie plus durable, aussi bien en termes de pratiques d’élevage et d’impact sur l’environnement que d’aspect social pour les employés. Différentes fermes ont été visitées : du Sud à Guayaquil, au Nord du pays jusqu’à Quito.

Lors de la précédente newsletter, l’élevage des crevettes vous a été expliqué. Retrouvez cet article ici.

Dans celle-ci, c’est de l’alimentation de la crevette dont nous allons parler ! On dit de la crevette qu’elle est omnivore, elle mange de tout (petits crustacés, algues, poissons morts, etc). Son régime alimentaire change au cours des différents moments de sa vie.
A l’état larvaire, les crevettes sont nourries avec des algues, parfois cultivées par les fermes équatoriennes directement. D’abord cultivées en laboratoire, les algues sont transférées dans des cuves à l’extérieur une fois leur densité suffisante.

 

 

Une fois arrivées en bassin de grossissement, les crevettes sont nourries avec des aliments composés de matières premières telles que des farines et huiles de poissons, des protéines végétales, des sels minéraux et vitamines.

Certains élevages vont nourrir plusieurs fois (8 à 10 fois) par jour les crevettes, alors que d’autres bénéficieront naturellement d’une eau riche en organismes naturellement présents dans le milieu (en phytoplancton et zooplancton), répondant aux besoins nutritifs des crevettes.

 

Dans sa démarche Aquaculture, le programme Mr.Goodfish préconise une alimentation à base de protéines provenant d’une source durable, c’est-à-dire fabriquées, si besoin, avec des espèces sauvages dont les pêcheries sont gérées durablement ou certifiées durables (en proportion grandissante dans le cadre de l’amélioration des pratiques),  et autant que possible en privilégiant d’autres sources de protéines (algues, lin, insectes ou encore co-produits par exemple).