A mesure que la demande mondiale de cabillaud (Gadus morua) augmente et que les stocks de cette espèce sont soumis à une pression croissante, il devient impératif de considérer des alternatives durables et équilibrées. Diverses options s’offrent à vous, consommateurs et acteurs, afin de diversifier vos choix tout en préservant les ressources et donc, les écosystèmes marins.
Aussi appelé morue (lorsqu’elle est salée), le cabillaud est l’espèce la plus connue de la famille des Gadidés. Mais cette famille regorge d’alternatives prometteuses. De taille quasiment similaire, d’autres espèces offrent une saveur délicate et une texture tout aussi tendre, faisant de celles-ci des alternatives gustatives et économiques appréciables.
Parmi ces espèces, le lieu noir (Pollachius virens), est une belle option largement débarquée sur les façades Manche-Mer du Nord et Bretagne/Atlantique.
Le merlan (Merlangius merlangus) et le merlu (Merluccius merluccius) constituent deux options souvent sous-estimées. Moins connus du grand public, ces poissons se distinguent par leur disponibilité et leur abondance. Leur chair fine et leur saveur délicate en font des substituts intéressants au cabillaud.
La lingue bleue (Molva dypterygia), peu connue, est une espèce dont les stocks se portent bien. Souvent confondue avec le merlan, elle se distingue par sa couleur argentée et son dos bleuâtre, d’où son nom.
Du point de vue culinaire, la lingue bleue offre une chair blanche, ferme et maigre, avec une texture délicate. Sa saveur subtile et peu prononcée en fait une toile de fond idéale pour une variété d’assaisonnements, ce qui lui confère une polyvalence appréciée en cuisine. Grillée, pochée, rôtie ou en friture, les options de préparation sont nombreuses, permettant aux chefs et amateurs de cuisine de créer des plats diversifiés mettant en valeur les qualités de ce poisson.